Notre paroisse appartient à l’Archevêché des églises de la tradition russe en Europe Occidentale de patriarcat de Moscou (la siège du métropolite se trouve à Paris, à la rue Daru).
Église orthodoxe. Liège
L’Église Orthodoxe à Liège existe presque depuis le début du XXème siècle. C’est une paroisse des Saints Alexandre Nevsky et Séraphin de Sarov qui se trouve dans la ville de Liège (Belgique) dans le quartier tranquille du Laveu proche de la Gare centrale des « Guillemins ».
Les portes de l’église sont ouvertes à tous ceux qui cherchent Dieu et s’intéressent à la profondeur de l’Orthodoxie.
Sont régulièrement célébrés à l’église des offices religieux en slavon liturgique et en français, ainsi que les sacrements du Baptême et du Mariage, Office des morts, obsèques, action de grâces, rappel des défunts durant la Liturgie. Aussi, si besoin est : bénédiction du logis, de la voiture ou autre
La célébration
Les offices ont d’habitude lieu:Le samedi matin – la Pannychide (offices- des défunts) à 10h30.
Pendant la période du Grand Carême les offices sont célébrés selon leur horaire spécial avec la Liturgie des Dons Présanictifiés le mercredi soir à 18h
Le calendrier liturgique
Notre paroisse suit le calendrier Julien (l’ancien style). Le décalage l’ancien et le nouveau (calendrier Grégorien) styles est de 13 jours en plus : par exemple, la fête de la Nativité du Christ n’est pas célébrée le 25 décembre mais le 7 janvier.
La langue liturgique
Les offices sont célébrés en majorité en salon (ancienne langue slave) mais grande partie est doublée en français: des litanies, la lecture de la Sainte Écriture, les sermons, les annonces.
Recteur

Depuis 2009, enseigne à l’Institut de Théologie Saint-Serge à Paris, la « Pratique liturgique » et est responsable de la section « Études par correspondance pour étudiants russophones » (voir le site: http://saint-serge-russe.com
L’Histoire de la paroisse
Avec ses clochetons à bulbes bleus, elle est désormais inscrite dans le paysage de ce quartier de Liège, voisin de la gare de Guillemins, au pied de la colline de Cointe, de la rue du Laveu. C’est, sans conteste, un élément – particulier sans doute – qui fait partie intégrante du patrimoine immobilier de la ville et est un témoin de la vie d’une communauté qui a vu passer plusieurs générations de migrants avant de s’ouvrir sur le monde alentour.
Père Vladimir Federoff
Des Russes, il y en a eu à Liège dès la fin du XIXe siècle, en majorité des étudiants qui faisaient leurs études à l’université de la ville. On en trouve trace d’ailleurs dans la biographie de Georges Simenon lorsqu’il évoque les locataires de sa mère dans les maisons d’Outre-Meuse. Au départ, il ne s’y trouvait pas d’église orthodoxe, mais le prêtre de l’église Saint Nicolas le Thaumaturge, de l’ambassade russe à Bruxelles, y venait une fois par mois.
La première église russe à Liège fut établie par le père Vladimir Fedorov, au sein d’un orphelinat fondé par la dame bienfaitrice KOUZMINA-KAROVAÏEVA, qui avait trouvé refuge dans les locaux du Vertbois (aujourd’hui bâtiments de la Région Wallonne) dans les années 1920 après son expulsion d’Istanbul et grâce à l’intervention du Cardinal Mercier dont on connaissait l’ouverture vers les autres religions chrétiennes. En 1926, l’orphelinat quitte la ville pour Bruxelles et l’on nomme à Liège le père Dimitri TROÏTSKI pour s’occuper de la paroisse.
Chapelle catholique
Son premier souci est de rechercher un nouveau local pour l’église, qui est d’abord installée dans un appartement, puis dans une ancienne chapelle catholique … dont les Allemands avaient fait une étable pendant la Première Guerre mondiale. Considérant que la chapelle avait été profanée, les catholiques avaient décidé de la céder à la ville qui l’avait mise à disposition d’une société musicale qui y tenait ses cours et ses répétitions. Laquelle permit d’y célébrer la liturgie deux fois par mois. Mais la chapelle était beaucoup trop grande et sans agrément. Il fallait à chaque fois replacer les icônes – car il n ‘y avait naturellement pas d’iconostase – et cacher les vases sacrés après le service dans un petit cagibi sous l’escalier. Il était donc indispensable de trouver d’urgence un nouveau local, ce que parvint à faire le père Valent ROMENSKY, sorti de l’institut théologique et nommé, lui, recteur de la paroisse en 1931. Avec l’aide des paroissiens – la ville comptait déjà plus de cent familles russes – il réussit à obtenir de la municipalité un nouveau local. C’était un bâtiment dépendant d’un des musées de la ville, dans lequel on aménagea en l’espace d’un an et demi une « charmante petite église », selon le mot de Mgr. Euloge, consacrée à saint Alexandre Nevski et saint Séraphin de Sarov. On y établit une iconostase dont les icônes ont été « écrites » par les membres de la société « Icône ».
Ancienne paroisse
Le 16 décembre 1944, une bombe volante allemande tomba sur l’église, elle fut entièrement détruite à l’exception de l’iconostase. Cet événement laisse le souvenir d’un véritable miracle au sein de la communauté : en effet, peu de temps avant la célébration prévue ce jour-là, le prêtre fut pris d’un malaise et annula donc l’office qui aurait du avoir lieu au moment précis où le V1 est tombé. Il fallait donc trouver un nouveau lieu de culte mais, cette fois, le père Valent voulut construire du neuf ! Sur le terrain, acheté rue du Laveu, une ancienne remise accueillit
Décombres après bombardement
dans un premier temps les offices tandis que se préparait la construction de l’église.On commença à recueillir les fonds pour sa construction en 1948. Parmi les donateurs se sont trouvés beaucoup de Belges, catholiques ou protestants, et une somme importante fut même donnée par la reine de Belgique, Elisabeth.
Le chœur que dirigeait l’ingénieur Nicolas ZIGANKOFF donna des concerts (dont un fameux en 1950 au Conservatoire de Liège avec le Quatuor vocal de Saint-Pétersbourg). « Achetez les coupoles de notre église » demanda un jour à ses paroissiens le père ROMENSKY, car il manquait d’argent pour les édifier, alors que le cuivre était déjà offert par les Belges. « L’infatigable » père ROMENSKY pensait préférable de dépenser l’argent pour les coupoles plutôt que pour les monuments du cimetière, car « les monuments funéraires se détruisent vite ». Il avait aussi son
Père Valent Romensky
idée sur la construction idée qui inspira un premier projet de l’architecte Evertz, mais l’église fut finalement bâtie sur les plans de l’architecte IZTSELENOV. Né à Irkoutsk en Sibérie, celui-ci fut élève à l’Ecole des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. Il s’était fait remarquer en Russie, en 1914, lorsque, pour célébrer les 300 ans de règne de la famille Romanov, fut construite une église flottante dont il avait conçu le projet: tirée par un remorqueur, elle devait naviguer sur les rivières du nord de la Russie en accostant près des villages pour la célébration de services. Exilé en France à partir de 1920, il fut, entre autres, l’un des constructeurs de la Tour Maine-Montparnasse. IZTSELENOV faisait aussi partie de l’association « Icône » qui n’accueillait pas seulement les peintres mais aussi les architectes.
L’église est construite dans le style des églises de Novgorod, c’est-à-dire cubique avec cinq coupoles en forme de bulbe et peintes en bleu. Une sixième coupole est située au-dessus de l’entrée principale qui s’élève en formant un clocher. Celle-ci se trouvant du côté de la cour, on ne la voit pas de la rue. Les fondations de l’église furent l’œuvre des mineurs russes, et toute la colonie prit part, pendant plusieurs mois, à sa construction. Pour la plupart des Russes déportés d’Allemagne et vivant dans des baraques près des mines, l’église était la seule consolation spirituelle. C’était aussi un lieu de rendez-vous, une sorte de centre culturel avec son enseignement, sa bibliothèque.
Paroisse orthodoxe à Liège
Comme celle qui l’avait précédée, la nouvelle église fut dédiée à saint Alexandre Nevski et à saint Séraphin de Sarov, et consacrée en 1953 par Mgr Sylvestre, évêque de Nice, le 12 septembre, jour de la saint Alexandre Nevski. Fondée par les premiers émigrés, ceux de la révolution d’Octobre, l’église a ainsi vu se succéder les vagues de migrations : des personnes déplacées par la seconde guerre mondiale aux demandeurs d’asile d’aujourd’hui. Mais la paroisse a aussi pris ses racines dans la Cité et s’est ouverte au monde qui l’entoure. A côté des prêtres d’origine russe, on compte un diacre liégeois quant au clergé de ces dernières années il est exclusivement d’origine belge. En 2012 un prêtre russophone est nommé ici. Il a ses origines à l’Ukraine orientale et il est terminé ces études à l’Institut Saint-Serge à Paris.
La paroisse fait partie de l’archevêché des paroisses de tradition russe en Europe occidentale, rue Daru à Paris.
Bulletin paroissial
Voilà déjà 10 ans que la paroisse édite un bulletin paroissial. Y sont imprimés des articles spirituels et théologiques pleins d’intérêt, écrits par notre clergé et nos paroissiens, ou d’autres auteurs. On y trouve des commentaires des Saintes Écritures, des enseignements des Saints Pères, l’Histoire de l’Église, la vie spirituelle du chrétien à notre époque, des explications des fêtes religieuses et des rites liturgiques, des souvenirs de nos paroissiens et d’autres sujets.
Le bulletin comporte aussi le calendrier des offices de notre église.
Il sort périodiquement trois fois par an.
Ici vous pouvez trouver les numéros déjà apparues :
Bibliothèque paroissial
Dans notre église il y a en service une bibliothèque paroissiale.
Il s’y trouve foncièrement des livres en russe et en français
Sur les premières étagères sont disposés d’abord ceux au contenu orthodoxe : vie spirituelle, théologie orthodoxe, histoire de l’Église, vies et enseignements des saints.
Il y a aussi un grand choix de livres d’art classiques et de guides touristiques (villes, pays, lexiques, encyclopédies).
Les meubles de la bibliothèque se trouvent directement dans la salle paroissiale.
L’accès en est libre. Celui qui emprunte un livre pour le lire chez lui, inscrit de son plein gré son numéro dans le carnet préposé à cet usage et signe de son nom. En rapportant le livre, il barre son numéro et son nom. Ce carnet se trouve aussi dans la salle sur une tablette proche de la bibliothèque.
Avis : Si vous avez des livres dont vous n’avez plus besoin, vous pouvez en faire don à la bibliothèque paroissiale. Nous vous remercions d’avance.
Que le Seigneur vous bénisse !
École de dimanche pour les enfants
Auprès de l’église est ouverte une école « du dimanche » pour enfants.
Le dimanche, après la Liturgie et le café, on réunit les enfants des paroissiens dans le bureau du recteur, où l’enseignant de l’école dominicale et le prêtre leur racontent les bases de la foi orthodoxe : Dieu, le christianisme, l’Orthodoxie.
La leçon – en russe et en français – dure 20-25 minutes.
Sa date est choisie en rapport avec le nombre d’enfants présents.
Atelier iconographique
(texte est en cours de la rédaction)
Chapelle orthodoxe
(texte est en cours de la rédaction)