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Pentecôte

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Aujourd’hui, nous célébrons la fête de la Pentecôte – le cinquantième jour après la résurrection du Christ. Ce jour-là le Saint-Esprit, la Troisième Personne de la Sainte Trinité, est descendu sur les apôtres. Ceci est considéré comme l’anniversaire de l’Église. Quand le Christ était encore avec ses disciples, il leur dit qu’après sa résurrection d’entre les morts, il devrait partir et monter au Ciel. Cependant, Il a promis aux apôtres qu’il ne les laisserait pas orphelins, qu’à sa place Il demanderait au Père de leur envoyer le Saint-Esprit. Il est clair pourquoi – à partir de maintenant, c’est le Saint-Esprit qui sanctifiera de manière invisible, avec sa puissance et sa grâce, tous les croyants en Christ, les soutiendra spirituellement et édifiera l’Église de Dieu. Pourquoi ? Puisque sans Dieu, sans l’aide de Dieu, l’homme n’est rien.

Il est intéressant de noter que dès le début, la Bible, racontant la création du monde, parle du Saint-Esprit, qui joue précisément ce rôle : préserver, protéger et renforcer la création de Dieu. Seulement si dans l’Ancien Testament le Saint-Esprit planait sur le monde entier et, selon l’expression des saints pères, comme un oiseau couvrant ses poussins de ses ailes, protégeait et gardait le monde entier, alors dans le Nouveau Testament le Saint-Esprit protège, édifie, renforce et éduque l’Église du Christ.

Le but de l’envoi du Saint-Esprit est clair et compréhensible : c’est la sainteté de l’homme. Le Christ a dit : « Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Dieu veut que nous soyons saints, sans péché, proches de Lui. Sans l’aide de Dieu, il est impossible à une personne d’y parvenir. Dans l’Orthodoxie, une approche sobre et correcte prédomine dans la vie spirituelle : les saints pères nous apprennent avant tout à voir et à prendre conscience de nos péchés, de nos faiblesses et infirmités spirituelles, à se réaliser profondément que nous sommes des gens pécheurs et égoïstes, que il nous est impossible d’atteindre la perfection chrétienne par nos propres efforts. La conscience que nous sommes profondément des pécheurs est l’approche juste et correcte de la vie spirituelle. Et nous sommes tellement faibles que même si nous commençons vraiment à accomplit les commandements de Dieu, oncommence immédiatement à s’élever, à être fière et à se considérer meilleure que les autres. Pour cette raison, l’Orthodoxie est étrangère à la joie protestante concernant sa sainteté personnelle : « Alléluia, je suis sauvé » ; ou l’insouciance naïve des catholiques à l’égard de leur vie spirituelle : « Seigneur, je suis ton esclave et ton serviteur fidèle et obéissant. » L’Orthodoxie ne porte pas de lunettes roses. Elle dit directement et sans ambiguïté que l’homme est mauvais et pécheur. Regardez des prières orthodoxes du soir, qui sont lues avant de dormir ; elles apportent la repentance pour de nombreux péchés différents.

Voir nos propres péchés est une bonne approche de la vie spirituelle. Car de la conscience de sa faiblesse et de son infirmité naissent la repentance et la demande de l’aide de Dieu. En réponse à cette demande, Dieu nous envoie la force et la grâce de vivre spirituellement. Et quand nous parvenons vraiment à vivre spirituellement et à nous rapprocher au moins un peu de la sainteté, nous comprenons que ce n’est pas notre mérite, c’est le résultat de l’action de la grâce du Saint-Esprit en nous.

« Roi Céleste, … vient et demeure en nous, et purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, Toi qui est bonté ».

 

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