Deux histoires instructives

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L'amour s'exprime en petites choses

Une femme a amené chez elle sa propre grand-mère du village à la ville. Sa grand-mère (en russe « baboushka ») avait 90 ans et devenue aveugle de vieillesse. Et maintenant, la grand-mère était assise sur le canapé, sans rien faire et parfois, de vieilles larmes coulaient de ses yeux aveugles.

La maison du village a été vendue. Comment une vieille femme aveugle peut-elle vivre seule? C’est pourquoi sa petite-fille l’a pris chez elle dans de meilleures conditions ! Mais baboushka travaillait toute sa vie et n’avait pas l’habitude de s’asseoir sans rien faire; c’est pourquoi c’était très pénible pour elle rester sans travail. Et voici ce qui s’est passé: baboushka a commencé à laver la vaisselle après le repas.

Vous comprenez vous-même ce qu’une personne aveugle va laver à 90 ans. Par conséquent, la petite-fille n’a rien dit et en revenant du travail de nouveau lavait les vaisselles. Mais elle faisait cela en secret. Car baboushka pensait qu’elle lave bien la vaisselle et qu’elle est utile à sa petite fille ! Mais la vaisselle restait toujours mal lavées et en plus sur le sol et sur les murs, il y avait des taches d’eau sale. Et la femme, fatiguée après le travail, a dû tout laver et tout nettoyer encore une fois. Un double travail ! Mais elle a tout fait tranquillement tous les jours, ou plutôt tous les nuits lorsque baboushka s’endormait et n’entendait pas l’eau couler et le cliquetis de la vaisselle. Et la petite-fille disait toujours à sa grand-mère que la vaisselle était parfaitement lavée: «Merci, tu m’as beaucoup aidé!» Et la vieille femme souriait… C’était si important pour elle d’être utile et de ne pas manger de pain pour rien. « La petite-fille a besoin d’elle, elle reste toujours bonne pour quelque chose! » Et la grand-mère prenait un chiffon pour nettoyer la poussière ou commençait à rangeait les choses.

Pendant six ans, baboushka a vécu avec sa petite-fille et jusqu’au dernier jour, elle a fait la vaisselle. Elle n’est pas tombée malade, elle n’a pas été paralysée car elle travaillait et se sentait être utile. Elle ne savait pas vivre différemment.

C’est un peu de patience, un peu de sacrifice de la part de cette petite fille n’est-ce pas? Car la petite-fille aimait sa grand-mère. Aimé de tout son cœur. Parfois, l’amour est là: dans un simple lavage de vaisselle, dans la patience. C’est un petit sacrifice, ce n’est pas un grand exploit. Mais c’est un amour vrai et réel.

 

La croix par sa propre volonté

Selon les saints pères, la croix provoquée par sa propre volonté est la plus difficile.

Voici un récit d’une femme:

« Mon amie, actrice et chanteuse Lyulya, rêvait d’émigrer de la Russie («à tout prix je veux sortir de ce maudit pays!»).

Et mon amie Lenya Zolotarevsky rêvait de devenir riche.

Et la belle Irene rêvait d’apprendre à conduire et d’acheter une « Cadillac Eldorado ».

Le temps a passé et Lyulya est vraiment partie pour Israël, mais les choses ne se sont pas arrangées comme elle le pensait. L’actrice, chanteuse et ballerine s’est installée dans un kibboutz (en Israël, c’est une communauté agricole, avec propriété partagée, où on met également les personnes sans papiers). Tous les jours, par souci de nourriture, elle allait défricher la forêt pour y ramasser des branches, et toute sa carrière artistique à l’étranger se réduisait à une simple performance amateur: en vacances, elle chantait aux fêtes dans des restaurants et, de manière expressive, racontait des blagues.

Et Lyonya Zolotarevsky est vraiment devenue fabuleusement riche, mais un enfant lui a été kidnappé et une rançon a été demandé pour lui. Et quand il a racheté son fils, il a bégayé gravement, et Lenya lui-même mourut bientôt de leucémie. Les médecins ont dit: tout cela estdu stress.

Et la vie de la belle Irene s’est avérée telle qu’elle a divorcé et, pour se consoler, elle a décidé de réaliser son vieux rêve: elle a vendu son appartement de trois pièces et a acheté une Cadillac, et pour vivre dans le centre-ville elle a commencé à louer un appartement. Et puis du coup les propriétaires de l’appartement ont gonflé les prix de manière inconcevable. Irene est devenue nerveuse et a écrasé la voiture. Elle ne pouvait plus payer le logement et a donc été forcée de déménager chez son ex-mari. Il vivait déjà avec sa jeune femme et ses deux jeunes fils. Irene a vécu dans leur placard pendant six mois, puis a disparu quelque part.

Pour être honnête, je pense parfois: « Gloire à toi, mon Dieu, que tu n’as pas réalisé mes désirs fous! »

(Pris avec la rédaction du réseau social  « В контакте », la groupe « Православные аудиокниги »)