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Dimanche de Thomas. De la foi en Dieu

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Aujourd’hui, nous nous souvenons d’un événement qui s’est produit après la résurrection du Christ. L’apôtre Thomas n’a pas vu le Christ ressuscité de ses propres yeux ; les apôtres et les femmes myrrhophores lui ont parlé de Sa résurrection. Pour l’apôtre Thomas, cette nouvelle sortait tellement de l’ordinaire qu’il refusait d’y croire. Il a dit: « Jusqu’à ce que je le voie moi-même, je ne le croirai pas. » Une semaine plus tard, le Christ ressuscité apparaît à nouveau aux apôtres et à l’apôtre Thomas. Le Christ s’est adressé à Thomas, afin qu’il touche ses plaies et croie non seulement avec ses yeux, mais aussi avec son sens du toucher. À quoi l’apôtre Thomas s’est exclamé : « Mon Seigneur et mon Dieu ».

En ce dimanche, on parle souvent de la foi en Dieu.

Le fait est que « croire en Dieu » est une question très, très difficile. En parlant de foi en Dieu, nous parlons de ce que nous ne voyons pas, de ce que nous, comme l’apôtre Thomas, ne pouvons pas toucher de nos mains, ni même voir de nos propres yeux. Et pourtant nous croyons que Dieu existe. Nous croyons et Lui faisons confiance.

Pourquoi une personne croit-elle que Dieu existe et une autre non ?

Il y a probablement très, très peu d’athées purs dans la vie. Je pense que si une personne dit qu’elle est athée, elle le dit uniquement parce que cela lui convient mieux. Pour diverses raisons, il lui convient de nier qu’il n’y a pas de Dieu. Cela peut être un désir d’écarter l’éternelle question de la temporalité de la vie, de la mort et de l’éternité, ou peut-être une telle personne a-t-elle été autrefois offensée par la religion, ou d’étouffer sa conscience qui la condamne et l’effraie.

La majorité des gens, même s’ils ne vont pas des chrétiens pratiquants, croient que « quelque chose au-delà » (Dieu) comme même existe.

Pour les vrais chrétiens, la foi devient profonde, vivante et même inébranlable. Cela vient peut-être du fait que Dieu répond à nos demandes. Par exemple, une fois nous avons demandé quelque chose à Dieu et nous avons miraculeusement reçu de Lui cela. Notre cœur, notre âme et tout notre existence nous disent que ce n’était pas une coïncidence, c’était la réponse de Dieu à notre demande. Ensuite, dans la vie d’un croyant, il y a de plus en plus de telles «réponses de Dieu». La foi en Dieu grandit et se renforce. On ne croit plus simplement, on sait que Dieu existe.

Peut-être que la prochaine étape est de réaliser ce que la foi exige de nous ; que noussoyons meilleurs, que nous nous conformions à ce que Dieu veut de nous : à savoir, à Ses commandements. Ici commence déjà le chemin chrétien du travail sur soi-même, ou, en d’autres termes, le chemin de l’ascèse chrétienne.

Mais encore une chose : sans la foi que Dieu existe, il est impossible de vivre pleinement. Cependant, tous, même les chrétiens très profondément croyants, ont parfois des doutes, de telles nuits désespérées d’obscurité et de déception : et si tout à coup il n’y avait vraiment plus de Dieu? Après tout, je ne L’ai pas vu de mes propres yeux, et le monde spirituel ne m’a pas été ouvert ?

Nous chassons toujours de nous-mêmes de telles pensées, et l’expérience de communion avec Dieu que nous avons eue autrefois soutient notre foi, éclaire et remplit nos vies de sens. Par conséquent, comme le Christ l’a dit : « Heureux ceux qui croient. »

Je terminerai le sermon d’aujourd’hui par une expression connue de la sagesse populaire juive, qui a été dite ou simplement répétée par Blaise Pascal, le philosophe et mathématicien judéo-français. Sa signification est approximativement la suivante : « Si je crois que Dieu existe, mais en réalité Il n’existe pas, alors je ne perds rien. Mais si je ne crois pas en Dieu et qu’il existe, alors je perds beaucoup.

Il existe une autre version humoristique de cette expression. Une petite anecdote.

L’École soviétique. Leçon d’athéisme communiste en première année dans l’une des écoles de la ville d’Odessa. Une enseignante donne la tâche aux élèves de la première année : « Les enfants, Dieux n’existe pas. Pour le montrer en pratique, maintenant vous allez tous cracher dans le ciel et faire de vilaines grimaces. » Tous les enfants ont commencé à faire ce que l’enseignante leur avait dit de faire. Un seul petit garçon juif, Moishe, ne fait rien. Le professeur lui demande avec surprise : « Moishe, pourquoi ne fais-tu pas comme tout le monde ?e « Marie Ivanovna, répond Moishe, s’il n’y a personne là-bas, pourquoi devrais-je cracher là? Eh bien, s’il y a Quelqu’un là-bas, alors pourquoi devrais-je gâcher ma relation avec Lui ? »

Amen.

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