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Dimanche du Fils prodigue

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Le Grand Carême commence dans deux semaines. C’est le temps du travail spirituel sur  nous-même, le temps de faire la pénitence et d’améliorer notre vie chrétienne.

L’évangile d’aujourd’hui est l’un des récits évangéliques les plus touchants : il parle de l’amour paternel de Dieu pour nous les gens. Dieu est toujours prêt à nous pardonner si nous nous repentons, peu importe à quel point nous l’avons offensé, peu importe à quel point nous avons terriblement péché.

Dans cette parabole, le fils cadet abandonne son père, comme s’il lui disait : « Tu n’existes plus pour moi, pour moi tu es le même que celui qui est déjà mort, alors donne-moi vite l’héritage qui m’est dû, et je commencerai vivre par moi-même. » Oui, les enfants quittent souvent leurs parents et commencent à vivre seuls, et c’est tout à fait normal. Mais de dire au père : « rends-moi la part de propriété qui m’est due », personne ne fait cela ! C’est comme enterrer son père vivant ! Néanmoins, le père de la parabole du Christ est d’accord. Nous connaissons tous la fin de cette parabole. Le fils prodigue retourna vers son père et lui demanda pardon, car il se rendit compte que sans père dans un pays étranger, il ne survivrait pas, que personne n’avait besoin de lui là-bas et que ce n’était pas son environnement. Et le père miséricordieu avec un grand amour, ne condamnant pas son fils pécheur, mais se réjouissant, lui pardonne.

De la même manière, une personne qui vie sans Dieu, sa vie n’a pas de sens. Ce n’est pas surprenant, puisque Dieu est l’Absolu et la plénitude de tout. Vous savez, parfois c’est juvraimentste terrible de penser à ces gens qui ont vécu toute leur vie sans Dieu, sans foi en Lui. Ils ont rempli leur vie de soucis quotidiens, achetant des maisons et des voitures, s’occupant de leur famille et de leurs enfants, acquérant des connaissances dans divers domaines, des valeurs culturelles issues du domaine de la littérature, de la musique, de la peinture, du cinéma… Mais la mort vient, pas seulement le moment pour mourir, mais un temps de « descente progressive dans la tombe ». Tout dans la vie a déjà été acquis, et on ne peut pas acheter plus, les enfants et petits-enfants sont déjà pourvus, l’âme est déjà saturée de connaissances, vous ne pouvez rien découvrir de nouveau dans le domaine de la culture, et un personne reste vide. C’est dommage de voir comment des personnes âgées comme ça passent inutilement leurs dernières années dans un fauteuil devant un écran de télé, ou dans un bar, à boire un verre de bière. Juste pour ne pas rester tout seul.

Par conséquent, tant qu’il y a du temps, comme le dit l’Evangile, il faut « acquérir la richesse de Dieu ». Nous devons nous corriger, nous devons nous repentir de nos faiblessesconnues de chacun de nous et nous corriger, devenir meilleur, tendre vers le Père Céleste, Qui seul a la plénitude de la vie et le sens de l’existence. Et le temps du Grand Carême à venir est juste dans ce but. Par conséquent, nous ne le perdrons pas en vain, nous l’utiliserons spirituellement avec profit, en jeûnant, en assistant aux offices divins et en nous repentant de nos péchés et de nos manquements. Amen.

 

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