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La parabole sur des appelés au diner. Le 26 décembre 2021.

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Aujourd’hui nous avons lu cette parabole du Christ :

« Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.” Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.” De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.” Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.” Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »

Cetta parabole du Christ a deux sens principaux : le sens historique, qui se rapporte directement à l’époque de la vie du Christ et à l’atmosphère qui l’entourait, et le sens spirituel, qui nous concerne tous.

La signification historique de cet enseignement est la suivante. Le Christ dit au sens figuré qu’un homme riche, c’est-à-dire Dieu lui-même, a fait un souper et y a invité ses connaissances, c’est-à-dire qu’Il a préparé le Royaume Céleste et Éternel et y a invité le peuple juif. Mais en place d’accepter l’invitation tout le monde a commencé à refuser : l’un dit qu’il ne peut pas venir dîner, car il a acquis de nouvelles terres, et il doit en prendre soin, l’autre – qu’il a acquis du bétail, des bœufs, et des exauces du troisième sont assez sérieux, il s’est marié, et bien sûr il veut passer du temps avec sa nouvelle famille, avec sa jeune femme, qu’accepter l’invitation et passer toute la soirée à dîner avec l’homme riche. Bien sûr, la signification historique de cette parabole est que Dieu a révélé la vraie foi et a envoyé son Fils Unique au peuple juif. Mais ce peuple, pour la plupart, ne voulait pas accepter l’appel de Dieu et préférait ses propres intérêts. Alors le propriétaire, c’est-à-dire Dieu, invita tout le monde à son riche souper : « les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles », ou, en d’autres termes, d’autres nations païennes qui jouiront du Divin souper, le Royaume Éternel et la vie avec Dieu. Et c’est ainsi qu’à cette époque le christianisme est la religion la plus répandue dans le monde. Il est professé par presque toutes les nationalités : Européens, Africains, Américains, en partie Asiatiques, mais pas juifs, qui ont été à l’origine choisis par Dieu. C’est le sens direct et immédiat de cette parabole.

Mais nous sommes plus intéressés par le sens spirituel de la parabole, car il nous concerne tous. Probablement, nous ne devrions pas cacher le fait que nous avons souvent le sentiment que notre vie chrétienne n’est pas suffisante, qu’il nous manque toujours de quelque chose, que nous devrions nous y engager davantage et y consacrer plus de temps : assister plus souvent aux offices du dimanche, prier plus à la maison, lire plus la littérature chrétienne, aller à la confession, prendre la communion etc. Ce sentiment d’éveil de la conscience est l’appel de Dieu, cet appel du riche homme pour le somptueux souper de l’éternité, dont parle le Christ dans sa parabole. Et qu’est-ce qu’on fait ? Oui, nous acceptons que nous devons vivre plus intensément et profondément spirituellement, que nous devons consacrer plus de temps à la vie spirituelle. Et on se dit souvent : « à partir de la semaine prochaine je vais tout changer ; à partir du mois prochain je vais commencer à aller à l’église ; etc ». Mais quand vient le temps de faire ça, on se dit : « Oh, maintenant je n’ai plus le temps, maintenant je ne peux pas, j’ai beaucoup de travail. » Soit : « Je préfère peindre les murs ce dimanche qu’aller à l’église, car il n’y a pas du tout le temps. » Soit : « Oui, l’église et la foi sont importantes, mais maintenant je n’ai plus le temps pour cela. J’ai des projets sérieux, je vais organiser ma vie personnelle, j’ai besoin de fonder une famille, et je vais aussi déménager dans un autre pays, changer de profession », et ainsi de suite.

Il y a beaucoup de telles excuses. Mais le temps passe, et il passe vite, et, par conséquent, la vieillesse arrive. Et bien que la vie ait été vécue, mais l’expérience spirituelle acquise estnulle, il est trop tard pour commencer à se changer, dans l’âme il n’y a que l’amertume du péché et l’expérience d’une vie pécheresse vécue. Comme nous avons l’habitude de mentir, de tromper, de nous fâcher contre tout le monde toute notre vie, nous continuons à le faire.

Par conséquent, le sens de la parabole est le suivant : nous devons commencer à vivre d’une nouvelle manière ici et maintenant, vous devons répondre à l’appel de Dieu dès maintenant. Nous n’avons pas besoin de le faire à partir de demain, ou de lundi, ou du début du mois prochain. Nous devons commencer aujourd’hui.

Et que le Seigneur nous aide tous en cela.

Amen.

 

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