Lecture chrétienne à la Liturgie le 12 décembre 2021.

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Le 12 décembre 2021

De la foi chrétienne (suite)

QUE RÉPONDRE AU SUJET DE DIEU ?

Pour certaines personnes, la réponse est simple. Les unes, les « athées », nient l’existence de Dieu. Elles considèrent soit qu’il n’existe sur terre que ce qu’on peut voir et toucher, soit qu’il y a tant de mal dans ce monde, tant d’injustices, qu’il est simplement impossible d’admettre l’existence d’un commencement raisonnable.

D’autres, les « agnostiques » (du grec : gnosis – connaissance : agnostiques – sans connaissance) disent que nous ne pouvons connaître l’existence de Dieu avec certitude, mais ils agissent et parlent comme si Dieu n’existait pas.

Il y a aussi comme qui dirait – des « athées pratiques », qui disent qu’ils croient en Dieu, mais cette foi n’influence aucunement leur manière de vivre. Ces personnes, même si elles sont adultes et se signent, continuent à vivre comme les incroyants. Ces choses comme les états d’ébriété fréquents, la duperie, l’adultère, etc. ne leur paraissent pas répréhensibles. Dans la vie courante ils ne suivent pas une morale religieuse, mais se conduisent « comme tout le monde».

De cette façon, les athées et les agnostiques semblent lancer un défi aux croyants. Ils nous aident à réexaminer notre propre foi en Dieu, à éclaircir son sens pour nous.

RIEN QUE DE LA MATIÈRE ?

Peut-on partager l’affirmation des athées selon laquelle le psychisme si compliqué de l’homme résulte de réactions bio-chimiques dans son organisme ? Peut-on décider qu’aucune nature humaine différente du corps, soit ce qu’on appelle « l’âme », n’existe ? Depuis les temps anciens, l’élément essentiel des différentes croyances religieuses est la profonde conviction que l’âme survit à la mort physique et passe en un autre monde que chaque peuple imagine à sa façon. La convocation des âmes des ancêtres, nos relations avec elles font partie des divers rites religieux païens.

Était-ce de la simple superstition, ou au-delà de celle-ci, sous forme d’expérience religieuse encore primitive, trouve-t-on une certaine réalité énigmatique ?

Jusqu’il y a peu, cette question sortait des limites des connaissances pratiques. Que pouvons-nous savoir de ce qui se passe après la mort ? Personne n’en est jamais revenu ! Cependant la médecine actuelle permet de temps en temps aux médecins de rappeler à la vie des malades en état de mort clinique. Il y a 15 ou 20 ans, ces personnes seraient définitivement mortes. Cela s’appelle de la « réanimation ». En règle générale, cela n’est possible que dans les cinq minutes suivant le moment de la mort clinique. Cet état est souvent suivi de réactions émotionnelles tout-à -fait étonnantes.

«Un homme en train de mourir, à l’instant où ses souffrances physiques atteignent leur extrême, entend son docteur annoncer sa mort. Il entend une sorte de sonnerie et en même temps, se sent emporté à très grande vitesse par un long tunnel noir. Ensuite, brusquement, il se retrouve dans son corps physique… 

Peu après il lui arrive d’autres événements. Des âmes étrangères viennent le voir pour lui apporter de l’aide. Il voit les âmes de ses proches et amis décédés, et puis un Être Resplendissant lui apparaît, duquel sourdent un tel amour, une telle tendresse, comme il n’en avait encore jamais rencontrés auparavant ».

C’est une citation du livre « La vie après la vie » du Docteur américain Raymond Moody, qui a rassemblé les récits de plus de 150 personnes ayant vécu une mort clinique. L’auteur avait rencontré en personne un homme ayant subi à ce moment cette mort clinique. Pour ces gens qui ont survécu à « cette expérience de la mort », la vie de l’âme après la mort est une évidence. Non seulement ils y croient, mais ils « connaissent vraiment la vie de l’âme après la mort du corps ».