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Lecture chrétienne à la Liturgie du 9 janvier. Paraboles 2

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Pot de miel

Un moine vint vers son père spirituel et lui dit :

– Père, combien de fois je vais vers vous, je me repens de mes péchés, combien de fois vous m’avez instruit avec des conseils, mais je ne peux pas me corriger. À quoi bon que je vienne à vous si, après nos entretiens, je retombe dans mes péchés ?

Abba lui a répondu :

– Mon fils, prends deux pots en argile – l’un avec du miel et l’autre vide.

Le disciple a fait exactement cela.

– Et maintenant, – dit le vieillard, – verse le miel plusieurs fois d’un pot à l’autre.

Le disciple obéit à nouveau.

– Maintenant, fils, regarde à l’intérieur du pot vide.

Le jeune moine regarda, renifla et dit :

– Père,  le pot vide sent le miel, et là, au fond du miel, tout est collant.

– Alors, dit le vieillard, de la même façon tes aspirations et mes instructions sont dans ton âme. Bien que ton âme soit vide, les désirs de vertus et de vie avec Dieu y restent. Et donc, le Seigneur, par sa miséricorde, remplira ton âme vide et te sauvera pour la vie au paradis. Car même une maîtresse  de maison ne verse pas de poivre dans une marmite gluante de miel. De même, Dieu ne t’éloignera pas de Lui si tu gardes dans ton âme au moins le désir de la justice, et pas la justice elle-même.

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Rivière orageuse

Une fois, un jeune homme est venu demander conseil au père Paisios. Ce jeune homme n’a pas osé faire un pas important dans sa vie. Et le vieillard lui a dit que parfois un peu de courage téméraire est nécessaire pour un acte important, en racontant la parabole suivante :

– D’une manière ou d’une autre, il a commencé à pleuvoir et l’eau a abondé le long de la rivière de montagne. Il y avait deux hommes sur la rive, ils devaient aller de l’autre côté. L’un était très intelligent et prudent, et l’autre était un peu décalé.

L’intelligent s’est mis à penser : « La pluie va cesser, l’eau va baisser, et alors je pourrai aller de l’autre côté. »

Mais le téméraire n’a pas attendu et à gué a traversé la rivière. Bien sûr, ses vêtements étaient un peu mouillés, mais il était quand même arrivé où il voulait.

Mais la pluie, au lieu de s’arrêter, tombait de plus en plus fort. Le ruisseau est devenu de plus en plus turbulent et plein de débit. Et ainsi, l’homme intelligent et prudent dut attendre plusieurs jours pour passer de l’autre côté, car il était déjà dangereux de traverser la rivière.

Il en est de même de ces gens intelligents qui hésitent encore à faire un pas important et à s’engager sur le chemin de la vie chrétienne

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Une planche

À l’époque soviétique, dans la Laure de la Trinité-Serge près de Moscou, il y avait un archimandrite, un ancien spirituellement sage, il a été associée aux traditions des anciens de l’Ermitage de Glinsk et il occupait un poste d’enseignant du Séminaire théologique de la matière«Sciences liturgique». Son nom est l’archimandrite Jean (Maslov).

Un jour, les séminaristes lui ont demandé ce que signifiait la lutte avec les pensées.

Il a répondu:

« Voici une planche qui flotte sur la rivière. Nous essayons de l’attraper, de le tirer vers le rivage, puis nous l’examinons de tous les côtés, nous commençons à spéculer qui l’a jeté à l’eau, et pourquoi il a fait cela, et quelle est la qualité du bois de cette planche, etc. Ne vaudrait-il pas mieux la laisser flotter dans la rivière ? A quoi bon de se soucier d’elle ! »

Parfois, nous sommes submergés par une pensée intrusive. Au lieu de simplement ne pas y prêter attention, nous commençons nous-mêmes à y penser, à en discuter et à l’examiner de tous les côtés, créant un problème mental inutile pour nous-mêmes pour longtemps.

 

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