Le Christ est le centre de notre foi. Partie 2

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La dernière fois, nous avons parlé de la façon dont en peut croire en Dieu. Et c’est très important. Il ne suffit pas de reconnaître l’existence de Dieu, comme le fait un « agnostique » ; il ne suffit pas de croire en un Dieu unique, comme le croient les représentants d’autres religions ; la « qualité » de la foi est également très importante.

Examinons de plus près la croyance en Dieu dans d’autres religions : dans le judaïsme, l’islam et le bouddhisme, car nous en savons peu.

Je dirai tout de suite que nous ne ferons pas cela pour critiquer les autres religions. Notre objectif est suivant : montrer que le Christ nous a légué la foi vraiment sublime, brillante et divine.

Donc le judaïsme. C’est la religion nationale des Juifs. C’est la foi de l’Ancien Testament de la Bible. Les Juifs sont le peuple au milieu duquel est né le Fils de Dieu, Jésus-Christ. La Mère de Dieu et les apôtres y sont nés aussi. Cependant, lorsque le Christ s’est incarné, le peuple juif ne l’a pas reconnu comme le Fils de Dieu, le Messie, et n’a pas accepté le Nouveau Testament. Le peuple juif est donc resté jusqu’à aujourd’hui dans l’Ancien Testament ; il attend toujours un autre Messie, un autre messager de Dieu, puisqu’il n’a pas reconnu le Christ. Selon la Bible, le peuple juif a été spécialement créé par Dieu afin de maintenir une véritable foi en Dieu. Alors Dieu leur envoya Son Fils, Jésus-Christ. Mais ils ne l’ont pas accepté, et donc ils n’ont pas accepté la véritable révélation divine.

Au cœur du judaïsme se trouve l’idée de l’élection spéciale du peuple juif. Le peuple juif, du point de vue de la foi juive, est un peuple spécial. Il n’est pas comme tout le monde. C’est pourquoi Dieu le traite d’une manière particulière. Dans le judaïsme, le sentiment de « particularité », d’ « altérité » et de « sublimité » du peuple juif prévaut. L’altérité et la particularité d’un juif orthodoxe sont soulignées par le vêtements des juifs orthodoxes, par de nombreux petits commandements et instructions qui doivent être suivis. Le concept de la culpabilité de l’humanité dans le judaïsme est pratiquement absent. De plus, on met l’accent sur le fait que non seulement l’homme est obligé d’accomplir les commandements de Dieu, mais que Dieu est également obligé d’accomplir Ses promesses concernant l’homme. Car l’Alliance (selon l’ancien hébreux « berit ») est conclue entre deux parties : « Si je suis juif et si j’accomplis les commandements de Dieu, alors Dieu est obligé de tenir Ses promesses à mon égard : me donner le bonheur, la santé, la richesse et une longue vie. » Tout cela, bien sûr, constitue le tableau général du judaïsme, un tableau peint à « grands traits », mais ce tableau correspond à la vérité.

Un chrétien ne s’exaltera jamais et ne parlera jamais de sa propre particularité. Puisqu’il s’agit du péché d’orgueil. « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6).

Islam. Une religion née cinq siècles après l’avènement du christianisme. Elle est née en Arabie, à la jonction des routes commerciales des juifs, des chrétiens et des païens. Son fondateur, Mahomet, a mélangé les traditions religieuses de l’Ancien et du Nouveau Testament. Mais il a également beaucoup emprunté de la mythologie des tribus arabes locales. Le Coran mentionne les justes de l’Ancien Testament : Noé (en arabe Nuh), Abraham (Ibrahim), Joseph (Yusuf), les prophètes David et Jonas (Davud et Yunus), la Mère de Dieu (Maryam) et même Jésus-Christ (Isa). Mais bien sûr, le Christ dans l’Islam n’est pas le Fils de Dieu. Il est un simple prophète.

Le mot « Islam » en arabe signifie « soumission ». Et « musulman » signifie « assujetti, conquis ». L’Islam met l’accent sur l’obéissance inconditionnelle à Dieu, sur la crainte de Lui, sur l’application obligatoire des règles de la charia, les cinq piliers de l’Islam : confession de la vraie foi, prière à cinq fois, aumône, jeûne et pèlerinage. L’essentiel est de craindre Allah et d’accomplir tous les commandements de l’Islam. Dans ce cas-là un musulman sera définitivement au Paradis. La première place dans l’Islam est occupée par la crainte de Dieu, et la seconde c’est le respect des règles et des préceptes religieux.

Que dit le christianisme à ce sujet ? Premièrement, il ne faut pas avoir craint de Dieu, mais il fait L’aimer : « car le véritable amour chasse la peur », comme le dit l’apôtre Paul. Deuxièmement, il ne suffit pas de prier, il ne suffit pas de croire en Dieu, il faut aussi vivre selon la foi. Le Christ dit que ceux qui prient et qui croient, mais qui, dans la pratique, n’accomplissent pas les commandements de Dieu, seront rejetés par Dieu.

Bouddhisme. Disons brièvement. Il ne s’agit pas tant d’une foi que d’une ancienne philosophie orientale. Le bouddhisme est plus répandu en Inde, en Chine et en Mongolie et un peu partout. Un bouddhiste est quelqu’un qui doit surmonter la souffrance et le mal dans le monde. Pour un bouddhiste, par essence, ni le bien ni le mal n’existent pas. Tout commence en nous-mêmes. Nous devons nous-mêmes surmonter nos désirs et ainsi vaincre le mal en nous. Mais pour que nos désirs soient absolument purs, nous ne devons même pas avoir une dépendance du bien. Une personne doit renoncer à tout : au mal, au bien, et même à soi-même et se dissoudre dans le Nirvana, dans lequel se trouve le vrai bonheur. En fin de compte, dans le bouddhisme, la place de Dieu est prise par le Nirvana impersonnel, et la personnalité de l’homme s’oublie.

Du point de vue du christianisme, Dieu est avant tout une Personne, et chaque être humain est aussi une personne. La personne est capable d’aimer. L’amour mutuel entre individus réels est précisément la plénitude de l’être et le vrai bonheur. Alors que le renoncement dans le bouddhisme et l’oubli de soi-même mènent à la non-existence.

Nous avons passé beaucoup de temps à parler de la foi dans d’autres religions. Nous l’avons fait non pas tant pour critiquer les autres religions que pour mieux comprendre et réaliser notre propre foi, le christianisme. Nous en reparlerons avec vous la prochaine fois.