Création du monde

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La Bible, à savoir le premier livre de l’Ancien Testament, la Genèse, commence par une description de la création du monde. À cet égard, je voudrais aborder deux sujets : la crédibilité de la Bible et la création de notre monde physique.

Souvent, le monde qui nous entoure et la culture moderne, se trouvent loin de Dieu etnous inspirent une méfiance envers la Bible, envers l’Église et la religion en général. Nous pouvions entendre ces suggestions : « La Bible est un livre ancien, c’est de la mythologie, et ce qui y est écrit n’est pas toujours vrai et fiable, voire fondamentalement incorrect et dépassé. La Bible reflète la vision du monde de l’humanité ancienne. L’ère moderne a une image complètement différente du monde, prouvée par la science. »

Mais voici ce qui est intéressant, la Révélation Biblique nous est parvenue depuis le tout début de l’existence de l’humanité, et a été enregistrée pour la première fois, probablement environ 2000 ans avant la naissance du Christ. Et cette ancienne tradition biblique parle du monde qui nous entoure presque de la même manière que la science moderne. La question est : comment l’humanité ancienne, qui ne connaissait vraiment pas beaucoup des lois physiques de l’univers, a-t-elle pu transmettre avec autant de précision l’image du monde ? La réponse est simple : c’est la Révélation du Créateur de l’Univers, c’est la Révélation de Dieu Lui-même.

Tout d’abord, je veux vous immerger simplement dans la poétique linguistique de l’ancienne Révélation, c’est-à-dire dans les langues dans lesquelles la Révélation divine a retenti pour la première fois :

Hébreu : « Breshit bara Elokim et ha-Shamayim veet ha-aretz. »

Grec ancien : « Eν ἀρχη̨̃ ἐποίησεν ὁ θεὸς τὸν οὐρανὸν καὶ τὴν γη̃ν. »

Latin : « In principio creavit Deus caelum et terram. »

Une belle mélodie indescriptible de l’ancienne proto-langue oubliée par nous, qui était parlée par l’humanité ancienne, n’est-ce-pas ?

C’est un premier verset de la Bible qui dit : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. » Sous le « ciel » et la « terre », nous devons comprendre non seulement nos ciel et terrevisibles, mais aussi deux mondes différents : le monde spirituel et le monde matériel. Monde spirituel : c’est le monde où existent les anges et les âmes humaines. Ce qui est intéressant : le monde spirituel, d’une part, est primordial par rapport au monde physique, et d’autre part, il est incomparablement plus grand que lui. De plus, nous incluons généralement Dieu dans ce monde spirituel. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. Car ce monde spirituel créé, ne touche pas Dieu, Dieu est au-dessus de lui, Il est son Créateur. Les réalités transcendantales de l’existence divine nous resteront toujours incompréhensibles.

Ensuite, ce que je veux dire : la Bible dit que la première chose qui a été créée est la lumière. Attention : pas d’eau, pas d’air, pas de terre, pas de pierre, mais de la lumière. Cela résonne remarquablement avec la vision moderne de la matière. La matière est un paquet condensé d’énergie. Ce sont des particules chargées, qui se déplacent constamment et produisent de l’énergie. Et c’est la lumière qui est la toute première manifestation de l’existence du mouvement et de l’énergie.

Or la théorie du « Big Bang » (en anglais « Grande explosion » ) règne dans la physique moderne. Elle explique l’apparition de la matière comme suit : le monde originel a été compressé en un point incroyablement petit, qui soudainement, pour des raisons que nous ne comprenons pas, a explosé et a commencé à s’étendre, s’étendant jusqu’à ce jour. Qu’est-ce que c’est sinon une création, du petit au grand ? Ce n’est qu’une confirmation qu’il y avait un commencement, un point de départ de référence, émanant, bien sûr, de Dieu.

De plus, la Bible parle de la création progressive du monde : ce sont les Jours de la Création que nous connaissons tous. Nous savons qu’il y a eu six jours de création, et le septième jour, Dieu a cessé de créer. Un jour dans la Bible n’est pas 24 heures. C’est une étape indéfinie dans le temps. Le terme hébreu « yom », traduit par « jour », signifie exactement la « période du temps ». « Pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour », nous dit l’apôtre Pierre.

Ensuite la Bible parle de la création de la matière, de l’atmosphère, de l’eau, puis du monde végétal, puis du monde animal et enfin de l’homme. La logique de l’étape par étape est tracée – du simple au complexe. La science moderne nous dit la même chose. Cependant, il ne s’agit pas d’une pure évolution de Darwin, lorsque la vie se développe indépendamment, d’une plante à une chaussure ciliée, d’une chaussure ciliée à un poisson, d’un poisson à un singe, d’un singe à un être humain. Chaque nouveau saut dans le développement de la nature avait besoin d’un acte créateur, d’une aide, d’une impulsion de Dieu, d’un nouveau jour, d’une nouvelle étape de l’existence.

Ainsi, le premier fait surprenant : la Bible ne contredit pas la science. Comment l’humanité ancienne a-t-elle pu décrire si précisément ce qu’elle ne savait pas encore ?

Et le deuxième thème : c’est la création du monde. Notre monde physique a un début et il aura une fin. Dieu seul n’est pas créé et Il est seul l’éternel. Je dirai brièvement, car le temps du sermon ne permet pas d’être verbeux : l’athéisme attribue l’éternité à la matière déraisonnable et morte – atomes, particules, énergie sans âme etc. La religion dit que c’est l’Esprit Divin qui est éternel et primordial.

Une question sarcastique se pose : qui est ici le plus raisonnable, celui qui donne la primauté à la Raison, ou celui qui met en premier lieu la matière morte et insensée ?

En conclusion, je dirai : ne doutons pas de la Bible. Elle doit être bien comprise. Et c’est l’Église et son enseignement qui nous donnent sa juste compréhension.